vendredi 27 septembre 2024

PAGE 7 bis et 7 - BQN N°1./ "LE BLUES TIMBRE DE LA MUZE HIC !' & "UNE IDEE PEUT EN CACHER UNE AUTRE" - collages de Philippe Lemaire.- Illustrations musicales : "The Eyes Of Death" par Slow Joe & The Ginger Accident feat. Hame et "Neat Neat Neat" de/par The Damned & "Forbidden Suite" d'Edgar Froese. Première diffusion le 14.09.2024 - 47.




N comme Neat, Neat, Neat
et Nouvelle revue moderNe
- LettriNe de Philippe Lemaire -

Une idée peu en cachée une autre
- collage de Philippe Lemaire -

Philippe Lemaire habite à Neuville d'Ascq, et non Villeneuve d'Ascq comme le rectifierait Ivar Ch'Vavar, c'est un sacré collagiste ; également il écrit et il anime La Nouvelle Revue Moderne dont on peut dire qu'elle est fortement surréaliste et dont on vous recommande de consulter le site via===> ===>La Nouvelle Revue Moderne. Une nouvelle revue de littérature. La N R M . (free.fr) 


Mondes parallèles
- collage de Philippe Lemaire - 

mardi 24 septembre 2024

BQN - Edition spéciale n°1. - GISÈLE ESCHENBRENNER de Sainte-Geneviève des Bois, collages et dessins. - Illustration musicale : "Sanctus" de John Cale.


N comme gisèle escheNbreNNer
- Lettrine de Philippe Lemaire -

Gisèle Eschenbernner, 62 ans, est née à Fort-de-France en Martinique où elle a vécu les sept premières années de sa vie. En autodidacte, elle a commencé à dessiner et réaliser des collages en 2000 quand elle vivait encore chez ses parents mais sa pratique s'intensifie, il y a quatre ans suite à une rencontre avec, Emilie, une professeur d'art plastique.

Aujourd'hui, Gisèle Eschenbrenner mariée, vit à Sainte Geneviève-des-Bois dans l'Essonne où elle travaille comme agent municipal au service-magasin du centre technique la commune.

En quelque sorte 
- Autoportrait -
 

dimanche 22 septembre 2024

PAGES 12 bis et 12 - BQN N°1./ ART BELGE - collage de Michèle Divoy sur un autoportrait de José Vandenbroucke 2024.ENVELOPPES D'AMOUR reçue de José Vandenbroucke de Zwevegem en Belgique. - Illustration musicale : "Ghost Riders in the Sky" (version symphonique) et "Discipline 27-11" de Sun Ra & "Qu'est-ce que c'est ?" d'Arno Hintjens.


C'est, transmis à Chl'Edziré ed Dwai, une image avec au dos inscrit de manière manuscrite ART BELGE - collage de Michèle Divoy sur un autoportrait de José Vandenbroucke 2024.

Q comme Qu'est-ce Que c'est ?
- Lettrine Philippe Lemaire -


Enveloppes d'Amour
reçue de José Vandenbroucke de Zwevegem

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Dans son travail d'ex-artiste-postal (Temple Post), d'ex-performer, d'ex-artiste sonore, d'artiste de copy-art, de photographe, d'artiste occasionnel, de créateur de poésie visuelle et de textes expérimentaux, d'écrivain de lettres d'amour (Kappaert South X), José Vandenbroucke a toujours exprimé son amour pour le mot. Le discours avec ses échanges d'opinions, l'écriture dans laquelle se confronte avec le lecteur, et le lecteur possiblement avec soi-même.

Avec sa liberté d'écrivain, il déclare libidineusement, du haut de la Tour de Babel des Flamands du XXIe siècle, que chaque personne représente une langue et que chaque désir de rencontre avec une autre personne engendre une langue bilatérale ; c'est d'ailleurs les traces de son récent recueil bilingue : MIJN BUURTAAL/MA LANGUE VOISINE, il y décrit ses enrichissantes transgressions transfrontalières, ceci, aussi bien de la personne individuelle comme personne entre les personnes, que de la frontière linguistique entre les Belges et celle avec les habitants de la Flandre française.
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mercredi 18 septembre 2024

PAGE 9 - BQN N°1./ UN RÊVE DANS LE VENT d'Anne Letroré de L'âne qui butine de Mouscron/Moeskroen. - Illustration musicale : "Phaedra" de Tangerine Dream, paru en 1974.

Q comme Quemhrf !
- Lettrine de Philippe Lemaire -

QUEMHRF ! ÉCOUTE - ÉCRIT - D’UN TRAIT

projet d’écriture en cours … deux auteurs : Anne Letoré & Christoph Bruneel

ici suit le texte d’Anne Letoré

UN RÊVE DANS LE VENT

Un vent puissant me poussait dans la descente. Roulée en boule je dévalais mes rêves sans attache.

Des rêves où s’entremêlent des personnages difformes, plus exactement déformés par un miroir magique. Un miroir dont le fin cadre d’aluminium se tord en dizaines de côtés. Chaque partie touchant le côté est un miroir indépendant. Une face fractale ou mes rêves se reflètent, comme autant de gouttes de pluie sur la surface d’une rivière gelée. Chaque goutte dévale, suit un courant immobile, roule jusqu’à la mer où elle épouse une vague attendue.

Dans mes rêves, la houle s’enfle au fur et à mesure de la tempête, du sillage d’un navire, de l’atterrissage d’une mouette.

Mes rêves. Jamais à l’heure. Alors, le tambour du temps bat, bat comme un joggeur court le long des allées du parc, toujours le même parcours, les mêmes foulées, les mêmes coups sur la terre du chemin.

Rêver. Verre. Un rêve s’agite derrière le verre de la vie, toujours déformant. Parfois envie de prendre un marteau et de casser les rêves, de briser les miroirs, d’effacer les images. Mais où trouver un tel marteau ?

Alors, je cours, comme le joggeur, inlassablement suit le même chemin, jour après jour. Mollet bandé, bras articulés, cou tendu, le regard fixe, droit devant.

Puis…

La chute. Rouler dans la poussière du chemin, le corps en sueur, ça colle comme le sable ancré dans la serviette de bain. Va-t-il se relever ?

Je m’approche du joggeur. Sa poitrine se soulève. Il vit. Me voit-il ? Son regard me fixe comme il fixe le bout de sa course, dans le vague. Son téléphone sonne. Il ne bouge pas. Je m’agenouille, ramasse son portable éjecté lors de la chute, appuie sur le bouton vert.

— Allo ? me dit à l’oreille une voix que je ne saurais qualifier ni masculine ni féminine. C’est comme la voix d’une chouette, grasse.

— Oui.

— Qui êtes-vous ?

J’appuie sur le bouton rouge, me relève et poursuis mon jogging, mollet bandé, bras articulés, cou tendu, le regard fixe, droit moi. Quand viendra ma chute ?

Je quitte le chemin, reprends mon souffle et ma marche. Courir n’est pas mon fort, même en rêve. 

Le jour commence de tomber. Les oiseaux commencent leur nocturne. Je suis assise sur un banc de bois verdi, au bord du lac. Quelques poissons s’aventurent en surface à la recherche d’insecte peut-être, ou pour voir qui s’est assis sur le banc. Je peste en me rendant compte que j’ai oublié mon livre. Disant cela, je m’allonge sur le banc. Un objet vient de tomber. Je me redresse et me penche : c’est un livre sans couverture, un livre format poche. Je le feuillette. Il est très humide. Sur chacune de ses pages une photo d’eau, lac, océan, rivière… Je me rassieds et m’adosse confortablement au banc. Malgré l’arrivée de la nuit, je vois parfaitement dans le livre, ainsi je peux lire les légendes sous les photos. Mer d’Aral. Océan Pacifique. Yser. Lac Tanganyika. Quels voyages en quelques secondes ! Du bout de l’index je suis les contours d’un lac, le friselis des vagues, le reflet argenté d’une rivière… et ne me rends pas compte que l’eau du lac déborde et vient se lover à mes pieds. Happée, subjuguée, hypnotisée… autant d’horribles mots pour décrire mon état second. Je voyais réellement bouger l’eau, comme si j’étais dans le paysage de la photo. Et toujours cette impression de descente vertigineuse, sans prise aucune. Une autre impression : je suis dans une bulle, une énorme bulle lourde, épaisse, glaireuse. Je m’y agite, non pas désespérée, mais comme si je participais à une danse élaborée. Les parois de la bulle sont si épaisses qu’elles me protègent de la forme sombre, un ovale incertain, qui s’approche ; par contre, je distingue nettement une énorme cavité centrale qui s’agrandit plus elle vient vers moi. Je décide de ne plus bouger, de faire la morte… Stratagème inutile : la forme vient de percer la bulle. S’en échappent des jets de liquide rouge qui m’entraînent vers le fond. Inerte, je me laisse porter. Comme un fétu de paille dans la tempête. Comme un ruban sur la crête des vagues. Comme un mot d’amour oublié dans des mémoires qui s’oublient.

L’ovale vient de m’engloutir.

(Tangerine Dream - Phaedra (Edgard Froese - mellotron / guitare basse / vcs3 synthétiseur / orgue, Chris Franke -  Moog synthétiseur / claviers / vcs3 s A, Peter Baumann - orgues / piano électrique / vcs3 synthétiseur / flûte)  (Virgin V 2010, décembre 1973 - vinyle)).

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Anne Letoré, pour l'état civil, est née le 26 juin 1959 à Amiens (Picardie - France).

Pour l'écriture : seule ou à quatre mains, elle écrit dans l'intimité du texte. Chaque mot est posé, chaque image réfléchie, miroir de son imagination. En publication isolée ou collective, elle lance ses mots comme autant de papillons épinglés, pris dans le vif de leur élan.

Écrire l’inattendu, décrire le sensuel, dialoguer les sentiments qu’ils soient feutrés autour d’un thé ou rêches, inventer des histoires à dormir debout ou à deux couchés, créer des ambiances à frissonner de plaisir ou de peur, voici quelques-unes de ses lignes d’écriture.

En dehors de l’écriture, elle aime la rencontre et le dialogue de l’ « après lecture », un moment privilégié où les mots échangés se fondent au plaisir de la découverte de l’autre.

Pour la passion : en 1999, elle crée une maison d'édition tournée essentiellement vers le livre d'artiste et la reliure de création : L'ÂNE QUI BUTINE.

En 2000 sa rencontre avec Christoph Bruneel, relieur et restaurateur de livres, a été déterminante quant à la poursuite de cette activité qui, de loisir occasionnel, est devenue une ligne de vie personnelle.
Cette micro-édition transfrontalière (France - Belgique) aux recettes B.I.O. (Bel Imaginaire d’Origine) a publié des auteurs de France, Belgique wallonne et flamande, Québec, Suisse…).
À cette activité d’édition s’ajoute aussi l’organisation d’expos, de lectures à thèmes, d’ateliers d’écriture, de reliure, de présentations de la micro-édition...

Contact et plus===>L’Âne qui Butine : Éditeur à sens unique, cyclonique et imprévisible. (anequibutine.com)

mardi 17 septembre 2024

PAGE 8 - BQN N°1./ MARCEL GILLIS (Mons) : "Ducasse de Messine" (extrait) . - Illustrations musicales : "Ducasse de Messine", "L' Baton Blanc", "L' Veuf" & "Les Cayaux" de/par Marcel Gillis. + bonus (tome II des chansons et monologues de Marcel Gillis)..

B comme Baton Blanc
- Lettrine de Philippe Lemaire -

Marcel Gillis (1897 - 1972) est un artiste peintre, poète et chansonnier belge. 

Il est une des personnalités les plus typique de la vie folklorique de Mons où il est né et a toujours vécu ; et dans la déclinaison du picard local, il a écrit, chanté, enregistré la vie de sa cité.

Élève de l'académie des beaux-arts de Mons, il crée en 1929 le groupe Les Loups. Il fut aussi membre du cercle Bon Vouloir et conservateur du musée des Beaux-Arts de Mons entre 1928 et 1965.


- Autoportrait (1937) de Marcel Gillis -

Ducasse de Messine – Extraits.

Les clochers d’Mons sont indormis, indormis,                  Les pierrots sont sans feu dins leus nids ;             L’Château cante ène note in or,                            Dins l’gris du ciel, puis s’rindort ;                       Enne lanterne dé procession,                         N’sounette dins l’brouillard d'Hyon,                          Vont l’long d’La Trouille presque au bord,                    Porter l’Bon Dieu à ein mort.                                L’rosiau salue au bord dé l’iau...

...Ducasse dé Messine,                                 Miraque sans pareil :                                  Promière mandarine                                           Tout spittée d’soleil ;                               Promière hirondelle,                                    Promier coin d’ciel bleu,                             Promière béeche pou lz-amoureux !...

(traduction française)

La fête foraine de Messine                                    Les clochers de Mons sont endormis, endormis,              Les pierrots sont sans feu dans leurs nids ;         L’Château chante un note en or, or,                        Dans le gris du ciel, puis se rendort ;                    Une lanterne de procession,                                   N’sounette dins l’brouillard d'Hyon, d’Hyon,              Vont le long de La Trouille presque au bord,             Porter le Bon Dieu à un mort. mort.                          Le roseau salue au bord de l’eau...

...Fête foraine de Messine,                             Miracle sans pareil :                                        Première mandarine                                           Toute éclaboussée de soleil : :                        Première hirondelle,                                          Premier coin de ciel bleu, bleu,                              Première bise pour les amoureux.






vendredi 13 septembre 2024

PAGE 5 - BQN N°1./ CHU MONT D'SABE de Jacques Cauda + dessins et tableaux de l'auteur.- Illustrations musicales : "Peg Leg" de Ron Carter et "Spiritual Unity" (album) d'Albert Ayler.

B comme Bestiaire
Lettrine de Philippe Lemaire


(texte en picard de l'enfance de Jacques Cauda)

Chu mont d'sabe

À m’vir in route à m’érnicheu din chu sabe pi à rbéyeu chés nuages, des noérs, des blancs et pi dz’agachès, à doù qu’dérriére chu solé il est muchè, à m’vir in route à acouteu chés vagues et pi chés bétes éd mér crieu tout partout in tornant au dssu d’ém téte adossèe à un piot mont d’sabe point pu heut qu’un cavet d’pleumes, oz aveu advinè qu’j’én’sus point leu in route à réveu in acoutant mes gveux pousseu. Non. Éj’sus t-in route à m’ramintuvoér chu temps quante, à pieuds décoeux, j’évnouos à la mér mouilleu m’pieutes djiboles din cho ieu, chu temps d’un temps, quant éch’picard din ch’temps leu, il étouot conme quante  apreu la mér al avouot déchindu et pi qu’chés mots i s’ avoai’t seuvè tortous aveuc elle.  Éch picard à ch’ momint leu i passouot  pour un « territoire du vide ». Dz’autchuns  i disoai’t qu’i y avouot un Gros Matcheu din cho ieu, un aglavè, un Léviathan, qu’i zz’avalouot tortous, chés mots. Dz’eutes, i pinsoai’t éq chés mots i n’érvénoait point pasqué parsonne i n’avouot l’édzir éd zzés wardeu . O n’o jamouais bien seu. Énhui, a n’est mie l’meume chose. Ch’Picard, achteure, il est conme la mér qu’al monte (et pi quante la mér al monte, o n’o pu honte, pu honte), ch’Picard i cirtchule doù qu’i veut, i navigue tout partout conme chés bétes éd mér au dsu d’ém téte, il est din l’monne intieu, ichi et pi leu, i vient meume jusqué din chl’intarnète mileu su cht’écran. Ch’Picard, énhui, ch’est li chl’aglavé, il o chl’invie, miu qu’eu, il oa chl’édzir , chl’édzir d’éch rivage. L’édzir d’érvérnir s’érnicheu, leu, din chu sabe, aveuc tous chés gins conme mi qu’i peut’t infin rposeu  leu téte aveuc fiate din  leus gveux et pi d’érbéyeu dvant eux , cla mér qu’al monte. Et pi qu’al déchind. Sans freu.

                                      Jacques Cauda d’Pèris.                                      

(traduction)

Le monticule de sable

À me voir nicher dans le sable en regardant les nuages, noirs, blancs et noir et blanc, derrière le soleil. À me voir en train d’écouter les vagues et les petites bêtes et les créatures marines tournant au-dessus de ma tête appuyée contre un monticule de sable pas plus haut qu'un oreiller de plumes, vous avez deviné que je n’étais pas en train de rêver en écoutant mes yeux pousser. Non. J’étais en train de me rappeler le temps quand, les pieds nus, je venais à la mer mouiller mes jambes dans l’eau, le temps d'un temps jadis, quand le Picard ressemblait à la mer quand elle était descendue et que les mots s’étaient envolés avec elle. Le Picard à ce moment-là passait pour un territoire du vide. Certains disaient qu’il y avait dans l’eau un Gros Mangeur, un affamé, un Léviathan, qui avait avalé tous les mots. D'autres pensaient que les mots ne revenaient pas parce que personne n'avait eu le désir de les garder. On ne savait pas trop. Aujourd'hui, ce n'est pas la même chose. Le Picard, aujourd’hui, c'est comme la mer qui monte (et quand la mer monte, on n’a plus honte), le Picard circule où il veut, navigue partout comme ces animaux de mer au-dessus de ma tête, il est dans le monde entier, ici et là, il est même sur Internet. Le Picard, aujourd'hui, c'est lui le goinfre, l’affamé, le désir, le désir du rivage. Le désir de revenir se nicher là dans le sable, avec tous ceux qui comme moi peuvent enfin reposer leur tête dans leurs cheveux et regarder devant eux la mer monter. Puis la regarder descendre. Sans crainte.

- Soleil et chair* -
de Jacques Cauda

* [...] Le grand fourmillement de tous les embryons ! Et tout croît, et tout monte ! [...] - extrait de Soleil et chair (1870 - Les cahiers de Douai) d'Arthur Rimbaud 1870.
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Jacques Cauda, passionné notamment par Arthur Rimbaud et le jazz, est un artiste très actif  peintre, écrivain, poète, éditeur, photographe et documentaliste français. Son oeuvre est très dense et le spectre de son inspiration, les spectres de ses inspirations, peut-on même décrire, sont très larges.  

Il a créé un nouveau courant pictural : le mouvement surfiguratif dont il a exposé les grandes lignes dans un manifeste Toute la lumière sur la figure, éditions Ex Aequo, paru en 2009.

Son importante et imposante bibliographie est consultable via===>Jacques Cauda — Wikipédia (wikipedia.org) & son travail de peintre est visible via===> jacques cauda - journal du peintre surfiguratif (canalblog.com)

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Quelques oeuvres de Jacques Cauda



mardi 3 septembre 2024

PAGE 1/BQN n°1./ Illustration couverture et liste des auteurs du BQN n°1 - Illustations musicales : 'Le temps caché' de/par Kloot Per W, 'Smoke On The Water' de Deep Purple par Adam Pearce & 'Rollin' & Tumblin' ' par R.L. Burnside.

 


L’Brin Qu’i Nache – n°1

La NOUVEllE REVUE DE LA GRANDE PICARDIE MENTALE

Lucie à la plage - dessin pastel de Kloot Per W - illustration pour couverture du BQN-n°1 et (nous y reviendrons à cette plage...) 

Avec les Camarades

Anne Letoré de Mouscron,                             Johanna Vangheluwe alias Johanna Cowpunk d’Ostende,       Marieke Janssen d’Ostende,                            Nabila OH d'Edimbourg,                                  Philippe Lemaire de Neville d’Ascq,                        Kloot Per W de Tervuren,                                    Konrad Schmitt de Buire-le-Sec,                            Paul Barron de ?                                             Pascal Lenoir de La VSM à Grandfresnoy ,                    Christoph’ Bruneel de Moeskroen,                            José Vandenbroucke de Zweveghem,                            Hedd Wynn du Pays de Galles,                              Marcel Gillis de Mons,                                      Jean-Luc Galus de Sanghin-en-Mélantois,                    Jacques Cauda de Paris,                                    Roland Van Campenhout de Gand,                          Mickaël Potier de Lacouture,                                Théophile Denis de Douai,                                  John M. Bennett de Colombus/u.s.a,                          Bruno Peyras d’Occitanie,                                  Lucien Suel de La Tiremande,                                Ivar Ch’Vavar d’Amiens                                  & Chl'Edziré.                                                                         **********

                    Page de présentation par Chl’Edziré             Texte provisoire - page nonfinalisée

Cette revue vient en prolongement des nombreuses revues et publications fanzines qu’Ivar Ch’Vavar et moi-même avons réalisé, publié durant des décennies, de 197? à 202?, L’invention de La Picardie, Le Jardin Ouvrier, K’mminch’mint, L’Enfance, pour Ivar, et El F.A.Azine, Ffwl, Ffwl-Leuw, Passages, Le Moulin des Loups et Aux Robes de Rimbaud, en ce qui me concerne ; toutes ces publications ont permis de rendre visible ce que l’on peut, aujourd’hui,  nommer La Grande Picardie Mentale, un territoire poétique et culturel désormais identifié à partir du territoire linguistique et historique du picard.

Pour la G.P.M, on peut parler d’un territoire mental sans frontière ouvert sur le reste du monde et qui accueille langues, littératures, expressions artistiques de tous les horizons pourvu que leurs dimensions poétiques sont chargés du respect du vivant sous toutes ses formes, vivants sous toutes ces formes car il ne peut pas s’agir que de l’homme, il y a les animaux, les arbres et autres végétaux, le minéral, la Terre, le céleste...

Mon Camarade Ivar Ch’Vavar m’a boosté pour retrouver le désir et la motivation pour horriblement travailler à une telle revue... J’ai alors éprouvé le besoin de me mettre en route pour revoir des personnes, lieux, en rencontrer d’autres aussi afin de concrétiser ce nouveau projet.              

Les poèmes, les textes, les collages, tableaux, dessins... sont livrés dans la revue de manière brute sans ou très peu de présentations, d’informations de leurs auteurs, afin d’en savoir plus à leur sujet, nous vous inviterons, souvent, à utiliser les liens pour des pages blogs et autres sites informatiques que nous vous indiquerons, également cela offre une manière active, peut-être, d’accéder accès cette découverte plus élargie de ces auteurs, notamment de leurs musiques, chansons, performances pour ceux qui utilisent ces vecteurs artistiques pour exprimer leur Poésie.

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Courrier reçu, le 03.09.2024, d'Ivar Ch'Vavar et réponse de Chl'Edziré suite à la publication, le 03.09.2024 de la page n°0 de BQN-1.

Min Caùmarade !

                           oui, c'est bien de garder un atelier ouvert comme ça, avec vue sur la Belgique, les Iles Britanniques, peut-être l'Occitanie... Si tu balances des trucs phénoménaux comme Joehlers (Red House) ou Kloot Per W., ça ne cassera pas. Je te signale un gars que tu n'as p.ê. pas encore vu, que j'ai trouvé en partant de Red House par Joehlers (petit cercle dans l'image de ton envoi Red House). Tu descends dans ce qui est proposé de Joehlers jusqu'à son interprétation de Smoke on the Water de Deep Purple (qui est extraordinaire) et là apparaît dans la colonne de droite le même morceau par un sublime rouquin nommé ADAM PEARCE -- à faire connaître !

  Si tu veux je peux t'envoyer des textes de Rimbaud, Schmitt et quelques autres que tu n'auras qu'à reprendre. On commence par des poètes connus mais mal connus.
   Amiteus'mint,
Ivar


Min Caùmarate ! 

J'aime bien le mot ATELIER que tu as utilisé pour nommer ce qui se tente là ; cela me plait car à l'atelier , on y travaille... 

Je suis surpris agréablement car cette page 0 a finalement été, déjà, bien consultée. C'est peut-être cet 'atelier-blog' qui peut faire un bon rebondissement à notre projet, je dis même désir, pour faire encore vivre la G.P.M  et j'ose espérer progressivement avec celles et ceux qui s'y intéresse encore et qui auront pour certains, peut-être, le désir d'y trouver une place pour travailler.

Il faut, aussi surtout, que cela demeure un bazar ouvert...                                  
Bien-sûr, tu peux me transmettre poésie d'autres... la fois prochaine la page sera avec Ch'Mythe, Konrad Schmitt et des échos reçus, ici, signale qu'il est attendu...

Je t'embrasse fraternellement
Chl'Edziré.


lundi 2 septembre 2024

0./ RENONCEMENT : 'Enfin, peut-être pas tout à fait puisqu'une idée peut en retenir une autre...' . - Illustrations musicales : 'Red House' blues de Jimi Hendrix, version acoustique et instrumentale par ? et 'FM-BK Society Tape 004' (début des 80's) de Kloot Per W.

 


L’Brin Qu’i Nache – n°1

La NOUVEllE REVUE DE LA GRANDE PICARDIE MENTALE 


Le 02.09.2024

Je ne sais pas si la nuit m'a apporté un bon conseil mais suite à ma lettre d'hier, sans revenir sur ce que je vous informe, je décide de tout de même en feuilleton(la fréquence en sera informelle) , via ce blog-internet, de donner en feuilleton le "travail", les divers documents (poèmes, textes, illustrations, musiques) qui devaient constituer le premier n° de BQN dont les lettrines ont été proposés, et retenues, de Philippe Lemaire (collagiste de Neuville d'Ascq). 

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Le 01.09.2024
Camarades, amis et autres

Alors que la maquette du n°1 de la revue 'BQN/L'Brun Qui Nache' que nous voulions lancer Ivar Ch' Vavar et moi, était en voie de finalisation, nous avons décidé de renoncer à ce projet  car il devient, à nos humbles niveaux, de plus en plus complexe de mener à bien ce genre de projet, notamment à cause des tarifs postaux qui nous assassinent et nous obligent d'adopter pour 50 pages un format A4 ou lieu A5 afin de réduire le poids, sinon le prix d'un envoi double ! mais cela est une contrainte qui amenait à devoir revoir à la baisse le contenu de la revue.

Aussi, par ailleurs, avec le temps et les expériences de la vie qui passent, nos usures respectives qui nous amènent à la réalité que nous n'avons plus les forces des âges de jadis qui nous portaient dans ce genre de d'aventure. 

M'étant impliqué entièrement dans ce projet et ayant sollicité certains d'entre vous, je me devais vous faire part, avec un grand regret, de cela.

Bien fraternellement vers vous tous.
Christian-Edziré


Une idée peut en retenir une autre
- collage de Philippe Lemaire -

À SUIVRE...