mercredi 23 juillet 2025

BQN n°1 - Page 4 / -'MAGGIE LIPS !!', 'CENSORED !!!!!!!', 'ROTTEN DEAL !!", "TWO PICTURES ARE WORTH A THOUSAND WORDS !!", "JAMAIS !!" & "ALIEN DOLLY" de Cowpunk d'Ostende. - Illustrations musicales : 'Lipstick Traces (On A Cigarette) de Benny Spellman, 'Hey ! Juana' de Jeffrey Lee Pierce,' La censure' par Catherine Sauvage, "Substitute" de The Who==> par The Sex Pistols, "Public Enemy Number One" de The Sid Presley Experience", "Jamais, jamais" de La Souris Déglinguée, "Parker's Death" (extrait de la b.o du film "Alien") de Jerry Goldsmith & "GET RIGHT WITH GOD !!", "COLLAGE MIX !!", "ELVIS IS MY FRIEND !!" de Cowpunk d'Ostende Le plein-blues sur BIG JOE WILLIAMS avec Johanna Vangheluwe alias Cowpunk d'Ostende & Jean-Luc Galus de Sainghin-en-Mélantois. - 'Illustrations musicales : "Uranus Rock" (Jam live avec Jim Morrison aux maracas) de/par Jimi Hendrix , "Country Songs" avec Elvis Presley & album 33 tours "No More Whiskey" de Big Joe Williams. Première diffusion le 11.09.2024 - 58 & 197.


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Alien Dolly 
de Johanna Vangheluwe alias Cowpunk d'Ostende.





N comme Nuit
- Lettrine de Philippe Lemaire -


Big Joe Williams 
- dessin-collage de Johanna Vangheluwe 
alias Cowpunk d'Ostende -

Jean-Luc Galus

C’est volontairement que Jean-Luc Galus a écrit le texte qui suit sans ponctuation et que l’on peut recommander de lire et relire à haute voix pour finir par le penser comme un fleuve qui s’écoule... 

Part 1. - Je suis né un 16 octobre comme Big Joe Williams – le blues man – Big Joe Williams toute sa vie a voyagé dislocation écartèlement renaissance il y a tant de souvenances sonnantes et trébuchantes sur les routes bétonnées millésimées mille neuf cent soixante-deux dans l’Ariane vers l’Auvergne je vais à petit feu dans un hiver de dômes gelés je suis le carburant de ma mémoire qui racle jusqu’à la pierre le gris l’ocre et la terre remembrent un paysage en perpétuel changement comme sur les routes de Belgique les plaques bétonnées aux joints sombres et saccadés le cahin cahotant du train que je suis sur les plaques millésimées juin à septembre mille neuf cent soixante et un dans le col de la Jubaru de soubresaut en haut je pousse carcasse et vélo rejoindre la pesanteur de mes grands-pères gens de la terre mineur agriculteur ce que je farfouille des fragments fragiles et volatiles la neige ne tient pas là où la mémoire est à vifs je suis à la trace les hivers du Queyras les cascades gelées dans la haute vallée attachée liée à des paysages que j’avais semblant d’oublier l’île Calot près de Carantec sur le bras de mer sinueux serpent (noirte) le pont près de la corde et le temps pendu roulé le long des côtes de la Bretagne - cabotage pluvieux dans la Super-Cinq – pour quelques mots d’une chanson de Philippe Léotard… une vie constituée de pièces rapportées comme les mains d’un assassin cousues au pianiste à la folie cahin-caha tout vouloir reconstruire comme Big Joe Williams sur le tard il utilise les royalties de Baby Please Don’t Go pour s’acheter un mobil-home qu’il fixe sur un lopin de terre encombré de voitures déglinguées tablette en rotin sous laquelle il loge son ampli raccommodé je suis aussi un peu partout des éraflures des éclats de scotch translucide et des fils enroulés rafistolé comme Big Joe Williams – le blues man – musicien migratoire ses guitares bricolées de vieux instruments avariés une boite à cigare un manche à balai semaine claudicante des heures des morceaux comme s’il manquait des pièces au puzzle où voudrais-je aller ? trouver la plage…

  

Part 2. - ...des grandes gifles de vent froid des cornets de lumière arrosée de coulis anthracite des rues en perspective cavalière chenal venteux des recoins décalqués de toiles d’Edwaed Hooper des façades poissées de chiures blanches là où des volatiles avaient niché dénicher à fond de cale la mémoire raclée sur les rochers dans dans les îles venteuses des Cyclades le trajet est prévisible il y aura les routes comme des toboggans de montagnes russes les arachides offertes sur le comptoir de l’épicerie de Fodélé levillage de Dominicos Théotokopoulos El Greco les moulins à vent par dizaines sur le plateau de Lassithi les chats écaille de tortue dans les rues pentues de Naxos le sable noir de Santorin je serai là où l’incendie est le plus vif… Peut-être dans le blues de Big Joe Williams qui lui est mort (enfin voyageur immobile)… … - moi, pas encore – sa pierre tombale financée par une collecte. Big Joe Williams toute sa vie a joué de divers accessoires de ménage un intre métallique autour du cou pour tenir un kazoo kit main libre avant l’heure !...  un mobil-home qu’il fixe sur un lopin de terre encombré de voitures déglinguées tablette en rotin sous laquelle il loge son ampli raccommodé je suis aussi un peu partout des éraflures des éclats de scotch translucide et des fils enroulés rafistolè comme Big Joe Williams – le blues man – musicien migratoire ses guitares bricolées de vieux instruments avariés une boite à cigare un manche à balai semaine claudicante des heures des morceaux comme s’il manquait des pièces au puzzle Pour jouer de la guitare Big Joe Williams va au charbon 3 molettes sur la tête de la Silvertone et du câble pour creuser la gamme… chevalet que parcourent ses doigts boudinés. Certains disent que Big Joe Williams ressemble à une grosse baleine ! Il suffit d’observer les armoiries tracées sur la caisse de sa Sovereign son rafiot en bout de course en aristocrate harponneur 3 pointes plantées au sommet de la tête pour les 3 cordes supplémentaires. Vieille coquille de noix ?! Le Delta Blues Museum ne possèderait qu’une guitare 12 cordes utilisée dans ses derniers jours à Chicago sous le comptoir Jazz Record Mart vous trouverez peut-être la guitare 9 cordes de Big Joe Williams !?!  Nous sommes nés un 16 octobre.

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Johanna Vangheluwe alias Johanna Cowpunk d’Ostende.

Johanna Cowpunk vit à Ostende avec son Johnny qui collectionne les guitares, plus d’une centaine !, il en a fabriqué certaines avec des éléments de récupérations dont des boîtes à cigares et Johanna en a décoré certaines, de manière très psychédélique. Johanna peint, dessine et réalise des collages, quotidiennement, et elle mixe les techniques.

L’univers du lieu où vivent Johanna et Johnny, avec John, leur chien, est indescriptible, un haut lieu, secret comme une caverne d’Ali Baba, de l’art brut vivant, blues aussi et plein d’autres choses.

- Paper Roses -

- Tout ce dont vous avez besoin -

- Happy Birthday Edzyhr -

- I'm Not At Home !! - 

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Jean-Luc Galus alias Dys-orienté vit à Sainghin-en-Mélantois (Nord de la France), il est autant passionné par le cyclisme que le blues la culture rock et l'écriture.

Il vient de finaliser un album sonore "Retour des fantômes" sur la base de ses textes qu'il récite et que vous pouvez écouter via===> 




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