lundi 16 décembre 2024

BQN n°2 - Page 4 : Présentation de "Mémoires et transmission de MARCELINE DESBORDES-VALMOR - n°5 de la revue "J'écris pourtant" - 2024. + Lettre d'Ivar Ch' Vavar à Chl'Edziré, suivie de la réponse de ce dernier, et dans laquelle il est question, entre autres, de Marceline Desbordes-Valmore. - Illustrations musicales : Petite pièce musicale inspirée par un poème "Ma Chambre" de Marceline Desbordes-Valmore à Claude Vercher pour trois voix égales de femmes , + du Mississippi-Delta-Bues avec Johnny Shines e "N'écris pas (Les Séparés)" poème de Marceline Desbordes-Valmore, sur une musique de Julien Clerc, par Benjamin Biolay.- Première diffusion le 16.12.2024 - 16.

 


Je  recommande à ceux qui s'intéressent à la poétesse Marceline Desbordes-Valmore et/ou à la littérature picarde, le n°5 - 2024 de J'écris pourtant, édité par SEMDV-Société des Etudes Marceline Desbordes-Valmore, que m'a transmis Jean Vilbas, qu'ici, il en soit remercié, conservateur en chef de bibliothèque (Etat), chargé des collections patrimoniales de la bibliothèque Marceline Desbordes-Valmore de Douai.

Important livre-revue de 231 pages dans lequel pour ce qui nous intéressent nous trouvons les deux dossiers ci dessous décrits. 

  • Les poèmes en picard de Marceline Desbordes-Valmore – Alain Chevrier (p. 53-75)
    Sur les trois poèmes publiés en 1896 sous le titre Poésies en patois de Marceline Desbordes-Valmore, deux sont écrits dans la langue de son enfance à Douai. On reproduit ces textes et on en donne la traduction, en les accompagnant de commentaires sur le contexte social de leur création, les genres dont ils relèvent, leurs thèmes en lien avec l’amour maternel, ainsi que le rapport de la poète à la langue picarde.
Suivi de 
  • Trois textes douaisiens sur Marceline Desbordes-Valmore – Jean Vilbas (p. 77-82)
    Célébrée partout en France, la figure de Marceline Desbordes-Valmore trouve aussi un écho dans la littérature douaisienne. Trois exemples sont présentés ici : le poème dédié à l’autrice par Henri Sureau en introduction de La Légende de Gayant ; l’apparition de la statue de Marceline Desbordes-Valmore dans le conseil de guerre convoqué par Gayant dans Le Gardien de la ville d’André Obey ; enfin, le dialogue entre la femme-poète et le picardisant Constant Copin.

Pour tous renseignements et commande :
contact@societedesetudesmarcelinedesbordesvalmore.fr 


 

lettre à Christian-Edziré

 Min Caùmarade,        

 Je te laisse sans nouvelles ! c'est qu'il ne se passe rien. Dans tes derniers envois j'ai particulièrement apprécié (versant musical) le Cat's Blues et Johnny Shines, que je connaissais pas du tout, et qui joue vraiment le blues que je préfère (mon chat Grichka est d'accord avec moi : il aime beaucoup écouter Johnny Shines, beaucoup plus encore que le Cat's Blues !). ET Klara Würtz, qui donne une interprétation étonnante des variations Goldberg. C'est surtout (je crois) que les sons prennent une consistance et une vie particulières. J'écouterai quand je pourrai l'intégralité du disque.

   Sinon, j'ai rencontré il y a quelques jours un garchon que je n'avais pas vu depuis cinquante-huit ans et qui dirige une association culturelle à Berck. Nous avons longuement parlé, Olivier était là. Ce garchon ne nous a pas laissé beaucoup d'espoir pour le subventionnement même partiel de mon dictionnaire du picard de Berck par la municipalité berckoise.

   A ce propos, la revue que je vous ai signalée, à Olivier et à toi, consacrée entièrement à Marceline, et à laquelle Jean Vilbas collabore, risque de ne plus paraître : la ville de Douai lui ayant retiré son aide ! Tu verras ça dans le texte éditorial. -- Marceline a été traduite en russe, toute une anthologie, en 2018, et elle était au programme de l'agrégation l'année dernière ou il y a deux ans, ça n'est pas rien ! Mais la France sombre dans l'inculture, même la haine de la culture, ses "élites" en tête, évidemment !

   Nous partons maintenant chez un ami russe, Dominique et moi, pour fêter la déconfiture du milieu politico-médiatique à l'occasion des élections américaine. La bouteille de vodka nous attend.

   On t'embrasse bien

Ivar

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Réponse à Ivar Ch'Vavar

Min Caùmarate

Pour réponse, là, je te transmet la vision d'un document que j'ai trouvé, ramassé dans une caisse et sauvé, destinée aux encombrants, sur un trottoir du centre ville de Douai, devant une boutique de secondes mains.

Donc parmi des invendus dont les destinées sont de terminer aux ordures, un poème en picard dousaisien de Marceline Desbordes-Valmore. 

Tout est dit, non ?

Nous vivons une époque extraordinaire !

Ej' vo's inbrache aveucq forche, Dominique pi ti.

Chl'Edziré.








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