N comme hedd wyN
lettrine de Philippe Lemaire
Hedd Wyn – Pays de Galles
Ellis Humphrey Evans né le et mort le , plus connu sous le nom de Hedd Wyn (« Paix blanche »), est un fermier du Merionethshire et poète gallois. Il est tué au combat le premier jour de la bataille de Passchendaele durant la première guerre mondiale. Il est enterré au cimetière militaire de Boezinge, prés de Ypres, en Flandre belge, comme le poète irlandais Francis Ledwidge tué le même jour au cours de la même bataille.
Un film britannique, Hedd Wyn, en langue galloise, lui a été consacré par Paul Turner en 1992.
Christian-Edziré Déquesnes a, jadis, réalisé pour la revue-zine PASSAGES un supplément (épuisé) consacré à ces 2 poètes et éventuellement fac-similé est disponible à qui en ferait la demande via christian.dequesnes@bbox.fr
Rhyfel
Gwae fi fy myw oes mor ddreng
A Duw ar drai ar orwel pell ;
O'i ôl mae dyn, yn deyrn a grwfreng,
Yn codi ei awd urdurdod hell,
Pan deimlodd fyned ymaith Ddw
Cyfodood gleed i ladd I frawd ;
Mae swn yr ymladd ar ein clyw,
A'I gysgod a fythnod tlawd.
Mae's hen Delynau genid gynt
Yng nghrog ar gangau'r helid draw,
A gwaedd y bechgyn lond y gwynt,
A'u gwaed yn gymysg efo'r glaw.
(version frarçaise)
Traduction, d'après version néerlandaise,
de Christoph' Bruneel de L'âne qui butine.
Malheur à ma vie dans cette ère ignoble
Où Dieu à l'horizon s'évapore
De nouveaux les gens petits et grands imposent
Leur infernale tyrannie.
Le jour où l'homme se détourna de Dieu
Il éleva l'épée pour tuer son frère
Résonne encore dans nos oreilles le vacarme du combat
Qui jeta son ombre sur nos misérables habitats.
Aujourd'hui les vieilles harpes pendent
Dans les branches des saules pleureurs,
Les cris des jeunes hommes ont nourris le vent
Et la pluie s'est mêlée à leurs sangs.
(version néerlandaise)
Oorlog
Wee mijn leven in deze vreselijke tijd
Waar God aan de einder wegdeemstert
Opnieuw stellen mensen Klein en groot
Hun verselijke dwingelandij
Wanneer de mens zich van God afkeerde
Verhief hij 't zwaard on zijn broer te doden
Het strijdgewoel zindert in onze oren na
En wierp zijn schaduw op armtierige wonnsten
Nu hangen d'oude harpen
In de takken van de treurwilgen
Jongenskreten hebben de wind gevoed
En de regen vermengde zich met hun bloed.
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