L'été.
Je naissais de l'Océan*, de l'écume d'un blanc presque fluorescent. La chaleur ne m'effrayait pas, ni le sable brûlant qu'il fallait traverser en courant si vite que je le survolais presque, avant d'atteindre le sable mouillé où j'écrivais mon nom du bout de mes orteils . Puis en émoi, plonger dans la première vague qui s'offrait à la sirène que j'étais. Je naissais alors. Complètement, parfaitement vivante, mon cœur, ma peau, tout de moi, tout en moi, était alors en exaltation, en exultation.
*Atlantique (évidemment)



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